Covid-19 – Les urologues adaptent la prise en charge des cancers de l’appareil urogénital masculin pour assurer la continuité des soins

Dans le contexte de crise sanitaire que connaît notre pays, des patients peuvent craindre d’être infectés par le nouveau coronavirus en venant à l’hôpital ou la clinique. Si certaines consultations peuvent être différées, des soins en cours doivent être maintenus. Des urgences doivent également être assurées. Afin de permettre la continuité des soins dans de bonnes conditions de sécurité pour les patients et les urologues, le comité de cancérologie de l’AFU a élaboré des protocoles adaptés à la pandémie de Covid-19. Ils concernent le traitement des cancers de l’appareil urogénital masculin.

Recommandations Unicancer relatives à l’infection COVID-19 chez les patients atteints de cancers

L’épidémie actuelle nous demande de prendre toutes les précautions nécessaires pour limiter la propagation du virus du  COVID-19 et épargner les plus fragiles. Vous êtes patient dans un  Centre de Lutte contre le Cancer, notre équipe médicale vous donne quelques consignes.

Celles-ci peuvent varier selon les Centres. Nous vous invitons à consulter le site web de votre Centre. 

Cancer de la prostate : la testostérone diminue le risque de rechute

Longtemps désignée comme l’une des causes du cancer de la prostate, il s’avère, d’après une étude américaine, qu’elle peut diminuer le risque de récidive. Le cancer de la prostate est toujours le cancer masculin le plus représenté et la maladie récidiverait dans un tiers des cas malgré les traitements.

L’étude a suivi 834 patients et tous ont subi une prostatectomie radicale, c’est à dire un retrait de la prostate. 152 personnes ont également reçu un traitement en supplémentation en testostérone pendant environ 3 ans. Après des tests de récidive du cancer via des niveaux d’antigènes spécifiques à la prostate, les chercheurs ont découvert que la testostérone diminuait le risque de rechute. En effet seul 5% des patients ayant reçu de la testostérone ont eu une rechute contre 15% pour le groupe qui n’en a pas eu. Cela correspondrait donc à une division par trois du risque de récidive, toujours selon l’étude.

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